Et puis
le saxe à mort crache un solo d’enfer !
Je me retiens au vent
de l’illégalité.
La boite pue l’alcool. Un vieux con
éventé
Me crache son pognon sous le nez ! Faut s’y faire
!
Quand je savais la mort, j’aurai du la garder !
Une
fille aux gros seins pleurniche sur son sort.
Je me retiens au
vent d’un impossible essor,
Et puis la guitare offre un écho
attardé !
Dans la brûlure étrange, aux couleurs
mensongères
Des spots élaborés je me souviens d’ailleurs :
Un
vieux créneau de vie bourgeonnant de frayeur
Dont j’ai sculpté
– en moi – l’étreinte passagère !
Le demi-clos de tout
n’est qu’improbable rêve !
Et le saxe reprend sa gueulante
d’acier ;
Le vieux con, dans son coin, est totalement scier
Par
l’alcool et le bruit. Je m’en fous bien qu’il crève !
Dans
les chiottes dorées, pas une éclaboussure
Et pas le moindre sang
d’une aiguille perdue !
On snif ! Et le trait blanc est corde de
pendu
A la gueule du monde où plus rien n’est censure
!
J’entends le cri surfait de l’aube en overdose
Et les
poubelles crient aux camions détritus .
Le saxo s’est éteint !
C’est fou ce que l’on tue !
Le matin dit la vie… C’est à
peine si j’ose !
Commentaires
Tempo était le nom de mon chien, un Labrador magnifique d'affection et qui m'a quitté le 19 août 2015... depuis j'essaie de trouver une autre vie... mais n'est pas encore réussi... outre l'Ecriture...
Merci à Vous.
Alain
Les mots scandent un tempo d'enfer cette fois-ci..au diapason du saxe...même sans le son acoustique..le rythme saccadé des mots nous traverse le corps...sourire...
J'ai pris note du lien pour écouter cette chanson.
Bonne nuit à vous.
Merci.